La société de conseil en stratégies académiques et en ingénierie pédagogique Paxter a publié les résultats d’une étude mondiale sur les liens entre développement économique, accès à l’enseignement supérieur et employabilité. Inédite par son ampleur, cette recherche menée par Pierre Aliphat, Nikola Damjanovic et Pierre Tapie, repose sur un panel de 140 pays et croise de nombreuses variables.

Les résultats suggèrent qu’au-delà du niveau d’études, c’est bien la pertinence des qualifications pour l’emploi et pour le stade de développement du pays qui déterminent l’employabilité des personnes.

Louis Vogel a été convié le 2 juillet 2025, par Paxter, à s’exprimer sur les résultats de cette étude.

Aux côtés de Sylvie Retailleau, professeure à l’université Paris-Saclay et ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jean-Marc Sauvé, président de la Fondation des Apprentis d’Auteuil et président de la Cité Internationale universitaire de Paris, et Arnaud Vaissié, cofondateur et président-directeur général d’International SOS, Louis Vogel a souligné que ces comparaisons internationales démontrent combien l’enjeu de l’employabilité des jeunes porte sur la capacité à employer tous les niveaux de qualification, des moins qualifiés aux plus qualifiés.

Sur ce point, il a rappelé que l’Université avait plus que jamais un rôle à jouer dans notre société :

« Pour intégrer, réintégrer, former tout au long de la vie, et donner sa chance à chacun, c’est elle qui doit être à la manœuvre. Mais, comme le montre les chiffres de Paxter, disposer d’une université publique, ouverte à tous et peu onéreuse, ne suffit pas. Nous devons réformer un certain nombre de point pour permettre à chacun de trouver sa place dans le système et améliorer l’employabilité de nos jeunes. »

L’orientation – et la réorientation-, la formation et l’accompagnement des étudiants devraient être au cœur des prochaines réformes de l’enseignement supérieur.

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